Djibouti / Bruxelles : Famille Iftin ou famille Fitna ?

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Le petit microcosme bruxellois de la diaspora djiboutienne est connu pour son agitation, ses dénonciations et ses manifestations contre la dictature et les atteintes aux droits de l’homme au pays des braves surtout depuis l’arrivée au pouvoir de la sanguinaire IOG en 1999. Mais à côté de cette grande majorité de réfugiés politiques et de résidents, il existe une petite minorité d’obligés de l’ambassade et de satellites que le régime finance dans la discrétion et en liquide en Belgique. Parmi ces satellites de la dictature clanique et de plus en plus familiale d’IOG, la famille Iftin joue un rôle trouble, un rôle de caméléon se déclarant tantôt de l’opposition en faisant des apparitions furtives dans les manifestations qui dénoncent le régime tout en s’engraissant de l’argent du régime à travers diverses associations dont ABED. Ces derniers mois la famille Iftin avance masquée sous le pseudonyme infâme d’Ambasa Ali (animé essentiellement par Aboubaker Abdillahi Iftin dit Zipo mais qui bénéficie du coup de main de l’ancien militaire tortionnaire de frère) pour dénigrer à tour de bras l’ensemble des opposants djiboutiens.

L’horrible crime commis contre Liban Moustapha en novembre 2016 à Bruxelles est devenue la nouvelle affaire à exploiter et à utiliser à toutes les sauces. La famille Iftin a trouvé ici une occasion de développer la FITNA au sein de la communauté djiboutienne. La Fitna, c’est la promotion de la division, de la zizanie et de la haine parmi la diaspora djiboutienne, chose recherchée par la dictature d’IOG.

Allah a condamné la FITNA dans la sourate 24 verset 19 «  ceux qui aiment que la turpitude se propage parmi les croyants auront un châtiment douloureux, ici-bas comme dans l’au-delà.  Allah sait, et vous, vous ne savez pas. » Dans un pays libre qui figure parmi les 15 pays les plus avancés de la planète en matière de bonne gouvernance, les satellites du régime en Belgique emmené par la famille Iftin et les représentants d’ABED ont organisées plusieurs manifestations devant le palais de justice de Bruxelles pour faire pression sur la justice belge…Ils n’ont pas mis à jour leur logiciel mental …

Sous le masque d’Ambasa Ali, la famille Iftin qui voulait faire main basse sur l’argent collectée en faveur de Liban Moustapha a lancé une polémique sur Facebook pour dénoncer les membres honnêtes de la famille de Liban Moustapha et ses amis qui essaient tout simplement de préserver l’argent rassemblée pour sa future opération médicale afin qu’il retrouve ses yeux.

La manifestation du 17 décembre 2016.

La grande surprise pour la dictature criminelle à Djibouti a été l’organisation d’une manifestation conjointe entre Afar et Somali pour les massacres de Buldhuqo et Arhiba. Les sanguinaires qui dirigent Djibouti, IOG en tête, sont très mécontentes de cette organisation conjointe qui risque de créer de nouvelles alliances au sein de l’opposition. C’est la raison pour laquelle tous les agents dormants pro-gouvernementaux ou soi-disant opposants mais en réalité financé par la dictature sous divers formes comme les membres de la famille Iftin sont mobilisés. Le but était de saboter au moins la réédition d’une pareille manifestation en décembre 2017.

La tâche ingrate de collecter l’information, la manipulation et la désinformation parmi les participants à la manifestation a été entièrement dévolue à Aboubaker Abdillahi Iftin plus connu sous le sobriquet de Zipo. Il faisait le va-et-vient entre les membres de DDEX et les jeunes du MJO-Europe n’hésitant pas à téléphoner, envoyer des SMS pour attiser la tension entre ces deux groupes. Il voulait faire une pierre deux coups parce qu’il avait la charge de créer un conflit entre le MJO-Europe et DDEX et  de l’autre côté gâter la première manifestation unitaire sur les massacres d’Arhiba et Bouldhouqo. Il s’en est fallu de peu pour qu’il parvienne au but que lui ont assigné ses donneurs d’ordres de la SDS qui ne sont rien d’autres que les cousins germains, Hassan Saïd et Mohamed Djama.

Pleurer des larmes de crocodile et tribunaux officieux mobiles de Bruxelles.

Lorsque quelqu’un feint de pleurer afin d’émouvoir ceux qui l’entourent, on dit alors qu’il pleure des « larmes de crocodile ». C’est la dernière stratégie de la famille Iftin qui ne manque pas de se porte victime auprès de chaque personne qu’elle peut faire passer son message d’une manière ou d’une autre.

Pour ce qui est des tribunaux officieux mobiles de Bruxelles, la famille Iftin a peur d’amener le cas devant la justice belge ou porter plainte auprès de la police. La famille Fitna préfère se plaindre auprès des nouveaux tribunaux officieux mobiles de Bruxelles.

Que signifie tribunaux officieux mobiles de Bruxelles ?

À l’époque du dictateur Siyad Barre de la Somalie il existait une radio mobile dénommée « Raadiyaha Hargeysa ee wareega – La radio mobile d’Hargeisa ». Cette désignation est devenue une expression célèbre et péjorative dans la langue somalienne non pas parce que la radio parlait de tout et de rien mais particulièrement pour une émission qui passait de temps à autre sur ses antennes.

Le général Mohamed Hashi Gani, du clan Marehan – sous clan Reer Dini, cousin proche de Siyad Barre, avait mis en place des tribunaux officieux mobiles au Nord de la Somalie afin de réprimer la grogne croissante des citoyens somaliens de la région précitée. Quelques heures après avoir exécutées les personnes cibles du régime de Siyad Barre, général Mohamed Hashi Gani passait sur les ondes de la radio mobile de Hargeisa et prononçait des jugements posthumes en jouant à la fois le rôle de jugement, d’avocat de la partie civile et celui de l’état tel qu’un théâtre.

La plus célèbre de ses exécutions arbitraires fut celle de 12 officiers de l’armée nationale somalienne, du clan Dhoulbahante, sous le chef d’accusation « Sourire aux lèvres devant l’image de Siyad Barre ». Pour rappel, en Somalie chaque homme en uniforme devait faire et parfaitement un garde-à-vous express de quelques secondes devant les effigies du dictateur Siyad collés sur des grands tableaux dans les artères principales des villes et villages du pays.

En référence à ces tribunaux mobiles de Hashi Gani, la famille Fitna de Belgique, commence duper les gens en se cachant derrière des tribunaux officieux mobiles de Bruxelles. Un de ces tribunaux officieux mobiles de Bruxelles nous apprend, via les réseaux sociaux, qu’il a communiqué avec DIEU et que ce dernier nous garantit que le dossier de la famille Iftin sera traité particulièrement.

DIEU même prend des couleurs dans les esprits infâmes des enfants de la dictature de Guelleh !

Hassan Cher


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Authored by: Hassan Cher Hared

Hassan Cher Hared

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