Djibouti / Ethiopie: Trois militaires de la famille Guelleh violent un migrant éthiopien…

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iog - contre ethiopieLorsque les critères de recrutement dans l’armée n’obéissent plus aux normes de sélection et d’équité qui doivent prévaloir la détection des futurs porteurs de l’uniforme, les conséquences n’en sont que plus dramatique dans le constat. Trois militaires en attente de départ pour remplacer ceux qui rentrent de Somalie viennent de se rendre coupable du plus horrible des forfaits: viol sur un migrant éthiopien et spoliation de ses maigres ressources.

Pour la modique somme de 11.000 fdj, un pauvre migrant éthiopien a été violé et dépossédé de son « butin » par trois militaires stationnés au lieu-dit Camp Mariam à quelques encablures de la ville de Wea.

Et c’est justement dans cette localité que la victime a reconnue un de ses coupables dont la gendarmerie a appréhendé les deux autres après son arrestation. Le Général Zakaria, occupé à la dislocation du Corps FARAH (Force d’Action Rapide) en raison de la majorité des militaires issus de la principale communauté djiboutienne victime de la tuerie du 21 décembre dernier aurait minimisé cette affaire.

Contrairement au représentant du HCR à Djibouti ainsi que l’ambassade éthiopienne qui auraient manifesté leur vive inquiétude quant aux conséquences en cas de maintien de ces militaires parmi le Corps en attente pour la Somalie.

Cette affaire ne semble se régler le plus tôt possible parce que des sources proches du régime nous confirment que les trois militaires violeurs ont été relâchés mais en plus ils ont reçu des récompenses en liquidité de la part d’Ismaël Omar Guelleh.

Ces sources disent : «  Guelleh utilise ce viol comme moyen de vengeance à l’égard du gouvernement éthiopien qui lui avait conseillé de quitter le pouvoir pour que le semblant de sécurité puisse perdurer à Djibouti en attente d’un état démocratique. »

HCH


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Authored by: Hassan Cher Hared

Hassan Cher Hared

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