Djibouti: À Djibouti, Le peuple crie sa colère contre la trahison de l’opposition

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Djibouti_Le peuple crie sa colère contre la trahison de l'oppositionIl n’y a plus d’opposition à Djibouti. Une première en Afrique peut-être! Aussi incroyable que cela puisse vous paraître, l’USN (l’Union pour la salut national, une coalition de 7 partis d’opposition) a rallié le régime d’Ismaël Omar Guelleh au terme d’un pseudo accord. Elle a admis sa défaite, épuisé par deux années de lutte! Personne ne comprend les raisons. Faut-il comprendre quelque chose?

Ce soir Mon peuple à Djibouti crie sa colère et il réalise qu’il ne peut compter que sur lui-même. Tant la pilule est difficile à avaler pour lui. Il pouvait s’y attendre, il fallait s’y attendre, puisque cette fin était prévisible. Car ce que l’on appelle « opposition » chez nous, à Djibouti, est composé pour leur écrasante majorité des anciens apparatchiks du régime, entrés en dissidence suite à des frustrations non exaucées avec le tyran Ismaël Omar Guelleh qui fait la pluie et le beau temps dans ce minuscule Etat de la Corne de l’Afrique.

Hier, Le peuple est sorti massivement pour se faire entendre qu’il est le seul maître de son destin. Aujourd’hui, nous avons assisté à des démissions de la part de celles et ceux qui ne voulaient pas trahir la lutte, de celles et ceux qui refusent tout simplement la servitude volontaire. Ainsi, pouvait-on lire le communiqué du puissant syndicaliste, Président de la revue en ligne HCH24 et membre éminent de l’ARD (Alliance Républicaine pour le développement) Hassan Cher Hassan, claqué la porte de ce parti dont personne n’imaginait le ralliement au régime parce que son fondateur, le défunt Ahmed Dini, le père de l’indépendance de la République de Djibouti s’opposa à toute allégeance au régime jusqu’à sa mort?

En tout cas, ses prédécesseurs, proches ou lointains ont trahi ses idéaux! Plus prudent, Le Docteur Ali Coubba, Président du parti politique Uguta-Toosa reste sceptique du fait que dans le passé le dictateur Guelleh n’a jamais respecté sa parole. Sans oublier le Président des Droits de l’Homme, Maître Zakaria Abdillahi qui fut le premier à dénoncer ce pseudo-accord. Ce soir, le Président Ali Deberkaleh, du mouvement « Djibouti 2016 », qui a démissionné de l’USN dénonce lui aussi une mascarade et appelle le peuple Djiboutien à la lutte contre la dictature.

Qu’il est ô combien offensant de voir des Afars signés ce fameux « accord-cadre » alors que ce peuple a été la principale victime de l’orchestre central des crimes de guerre, génocide et crimes contre l’humanité ? Mais il n’est pas étonnant aussi de constater qu’il s’agit de quelques Afars dont certains sont connus pour avoir dissimulé le dossier du massacre d’Arhiba du 18 décembre 1991 contre des espèces sonnantes et trébuchantes. Pas étonnant aussi que l’un des protagonistes de cet accord, Monsieur Ismaël Guedi Hared, est un génocidaire dont le nom a été transmis par mes soins à la Cour Pénale Internationale de la Haye.

Ce soir, le peuple Djiboutien n’est pas livré à lui-même : il est debout face à l’histoire et il pourra compter sur celles et ceux qui ne se sont pas résignés à la politique du ventre…Le peuple de Djibouti peut compter sur sa puissante diaspora d’Europe et d’Amérique mais il pourra surtout compter sur lui-même.

Ce soir, je demande personnellement au peuple djiboutien que la Lutte continue, que l’espoir est toujours permis…Et que la victoire est au rendez-vous bientôt. Que notre nombre fait notre force et que seule la lutte libère… Et que le Burkina-Faso et toute l’Afrique soutiendront le peuple DJIBOUTIEN !

Il n’y a jamais des négociations politiques à Djibouti !

La patrie ou la mort nous vaincrons !

Vive le peuple de Djibouti !
Vive le BURKINA-FASO Libre !
Vive l’Afrique bientôt Libre !

Houssein IBRAHIM HOUMED


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Authored by: Hassan Cher Hared

Hassan Cher Hared

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